Les vibrations japonaises : le bien-être venu du zen
Les vibrations japonaises, une pratique issue des monastères zen
Les origines des vibrations japonaises
C’est dans le secret des monastères zen au Japon que la pratique des vibrations japonaises voit le jour. Les moines bonzes étant soumis à une stricte discipline de méditation en séances de plusieurs heures d’affilée, ils ressentent d’importantes tensions en divers endroits du corps. Ils mettent donc au point une technique d’harmonisation et d’échange du Ki, baptisée Shindô, qui leur permet de libérer ces tensions et de retrouver la sérénité.
L’arrivée de la pratique en France
C’est en 1976, lors d’un voyage au Japon que le kinésithérapeute et sophrologue Christian Desmarty découvre cette pratique confidentielle dans un monastère zen de Kobe. Initié par les bonzes, il enseigne son savoir-faire dès son retour en France. Aujourd’hui, une centaine de praticiens sont ainsi formés aux vibrations japonaises dont la transmission est exclusivement orale.
Les bases des vibrations japonaises
Une pratique très codifiée
Tout comme la cérémonie du thé, la pratique des vibrations japonaises atteint un degré de codification et de raffinement très poussé. Une séance consiste en un enchaînement immuable de 24 mouvements chorégraphiés et très profondément ancrés dans l’art Zen. D’une manière générale, la relaxation Shindô est indissociable de la pratique du Zen. On peut y identifier l’excellence et l’exigence toutes japonaises adaptées à la pratique corporelle.
L’harmonisation du Ki
On retrouve ce concept du Ki ou Qi (prononcez « chi ») dans toutes les disciplines corporelles asiatiques. Traduit en français par le mot énergie ou souffle vital, il est au centre de toutes les préoccupations du Zen ou encore du Qi Qong. Les vibrations japonaises ont tout simplement pour but d’harmoniser la circulation de l’énergie dans le corps.
Les bienfaits d’une séance de vibrations japonaises
Pour qui ?
La pratique des vibrations japonaises a donc été spécifiquement élaborée pour venir à bout des tensions des bonzes, dues aux nombreuses heures de méditation auxquelles ils se soumettent. Mais nul besoin d’être un moine Zen pour bénéficier de cette grande vague de sérénité. Une séance de relaxation Shindô peut s’adresser à quiconque éprouve du stress et de la tension dans sa vie quotidienne. Elle permet un apaisement du rythme cardiaque, de la masse musculaire et des fonctions neurovégétatives.
Après un traumatisme
La pratique des vibrations japonaises est hautement recommandée après un accident. C’est une manipulation douce, qui ne brusque pas le corps et qui permet d’instaurer ou de restaurer une sensation de sécurité. Les bienfaits sont ressentis dès la première séance mais pour un effet sur le long terme, il est recommandé d’en effectuer 3 à 4. Car c’est au fil des séances que la personne accidentée pourra se réapproprier son corps.
Comment se déroule une séance ?
Les gestes du praticien
Les vibrations japonaises consistent en un enchaînement de gestes précis, des pieds à la tête : secousses rapides (vibrations) pour un relâchement progressif de tout le corps, et étirements. Le « vibré » est allongé au sol, sur un tapis ferme. Le praticien agit avec précision, doucement mais fermement. Dans une conception toute zen de sa pratique, il cherche « le juste rapport » à l’autre comme à lui-même.
Informations pratiques
Une séance se déroule sol, sur un tapis et dure entre 45 et 50 minutes. Le « vibré » doit être vêtu de façon confortable. Les vêtements de coton sont préférables pour éviter la production d’électricité statique. Le tapis et la couverture sont généralement fournis par le praticien. Si vous souhaitez apporter vos propres affaires, n’hésitez pas à en parler avec lui. Surtout, ne prévoyez pas d’activité physique après la séance. Une bonne tisane et un livre feront l’affaire ! Enfin, sachez que certaines mutuelles remboursent les séances de vibrations japonaises. Pour cela, votre praticien doit avoir un diplôme reconnu.