Le thermalisme ou l’utilisation des propriétés thérapeutiques de l’eau chaude
L’origine et la valorisation du thermalisme
Une valorisation romaine des vertus de l’eau
Depuis la nuit des temps, les vertus de l’eau chaude sont exploitées par l’homme dans le but de soigner différents maux. C’est toutefois aux romains – initiateurs des « thermes » – que l’on doit la création du thermalisme au sens propre, c’est-à-dire l’utilisation des propriétés thérapeutiques de l’eau chaude.
Un bien-être réservé à l’élite de la société
La première charte des eaux minérales, officialisant le bénéfice et les bienfaits offerts par les eaux minérales et thermales, fut créée en 1604 par Henri IV. Le thermalisme prit alors pleinement son essor, avec la création de stations thermales destinées à accueillir l’élite de la société.
D’hier à aujourd’hui : le développement du thermalisme
Vers sa démocratisation
Depuis, le thermalisme s’est parfaitement intégré dans les mœurs et dans la société, qui reconnaît ses effets sur la santé et le bien-être. On compte aujourd’hui de nombreuses stations thermales réparties sur l’ensemble du territoire.
Une notoriété bâtie sur ses vertus et ses ambiances atypiques
La réputation des cures thermales s’est ainsi construite à la fois sur leurs vertus médicales, mais aussi sur l’atmosphère ambiante, liée à l’effervescence culturelle et à l’animation de ces lieux de villégiature. Certaines sont particulièrement réputées, notamment pour la qualité de leurs eaux, à l’image de La Roche-Posay, Vichy, Vittel, Aix-les-Bains, Évian-les-Bains ou encore Dax.
Les pathologies traitées par le thermalisme
Les pathologies couvertes par la Sécurité Sociale
Selon la nature des eaux, certaines stations sont spécialisées dans le traitement d’affections particulières. La Sécurité Sociale a ainsi défini 12 orientations thérapeutiques pour les cures thermales :
- Affections bucco-linguales
- Troubles de développement de l’enfant
- Neurologie
- Maladies cardio-artérielles
- Psychiatrie
- Les maladies digestives
- Les troubles du métabolisme
- Gynécologie
- La dermatologie
- La phlébologie
- Les voies respiratoires
- ORL
- Rhumatologie
En France, chaque établissement de soins reçoit un agrément pour le traitement, en général, de deux orientations thérapeutiques.
La différence entre la thalassothérapie et le thermalisme
A ce stade, il convient de distinguer le thermalisme et la thalassothérapie. Cette dernière a essentiellement, un but préventif en utilisant les vertus de l’eau de mer et les produits de cet environnement comme :
- Les algues
- La boue marine
- Les oligo-éléments
- Les vitamines
- Les sels minéraux
Le thermalisme, quant à lui, utilise les vertus de l’eau minérale naturellement chaude et reste à visée curative (même s’il peut avoir un intérêt préventif). Il s’agit d’un soin soutenu par de nombreuses études scientifiques attestant de ses effets. Mais dans tous les cas et quelle que soit la pathologie, une chose est sûre – le thermalisme offre un véritable bien-être !
Le thermalisme, au cœur du bien-être
Une cure conventionnée ou de confort
La cure thermale peut être soit conventionnée soit dite « de confort ». La première est prescrite sur acte médical (d’un médecin généraliste ou d’un spécialiste) et peut être partiellement prise en charge par la Sécurité Sociale et par les mutuelles. La seconde est à l’initiative du curiste qui souhaite trouver la paix et l’harmonie. De façon générale, qu’il s’agisse de l’une ou de l’autre, une station thermale est un endroit propice à la détente et au bien-être.
Retour à l’harmonie du corps et de l’esprit
Outre les soins prodigués et la compétence du personnel, l’environnement et le cadre sont des éléments particulièrement importants dans le succès de la cure thermale, dont l’objectif final consiste à retrouver une harmonie générale, tant au niveau du corps que de l’esprit.