Complexe d’infériorité, comment faire face à nos défauts ?
Complexe d’infériorité lié aux parents
Complexe d’infériorité liée à l’enfance
D’après Alfred Adler, psychothérapeute autrichien, fondateur de la psychologie individuelle, le sentiment d’infériorité puise son origine dans l’enfance, quand l’enfant est enfin capable de prendre conscience de sa faiblesse naturelle. Les parents de leur côté, attendent naturellement que leur enfant atteigne certains objectifs. Des objectifs qui sont parfois perçus comme irréalisables par l’enfant. Il va alors se trouver nul, se replier sur lui-même et perdre confiance en lui.
Des parents trop exigeants
Il existe des parents qui en demandent beaucoup. Il faut faire très attention de ne pas demander plus qu’il en faut à vos enfants. Ils doivent augmenter progressivement les objectifs à atteindre, pour que l’enfant puisse les réussir petit à petit, qu’il ait confiance en lui. Certains parents peuvent avoir tendance à dévaloriser leur enfant. Une attitude qui peut être très grave sur sa psychologie et va perdre toute estime de lui.
Le complexe d’infériorité comment se traduit-il ?
Toujours se comparer aux autres
Le complexe d’infériorité est basé sur des préoccupations centrées sur un défaut, qui peut être physique, intellectuel ou psychologique. Un défaut qui peut être réel ou que la personne s’imagine. Ce complexe amène donc à se sentir inférieur. Plusieurs causes sont à l’origine de ce complexe d’infériorité :
- Se sentir plus petit que la moyenne
- Si on est chauve
- Si on a les oreilles décollées
- Un complexe sur une partie de son corps que l’on aime pas
- Se sentir inférieur sur le plan intellecuel
- Certaine personne se trouve bête et n’aime pas prendre la parole devant un public
- Un défaut physique qui n’existe pas, on parle de dysmorphobie
Une mauvaise image de soi au quotidien
Un complexe qui amène les personnes qui souffrent de cette infériorité à se trouver moins bien, moins intelligents, moins beaux, moins forts ou encore moins cultivés que les autres. On a alors cet aspect très négatif de soi. On perd totalement confiance en nous, on manque d’assurance et on se dévalorise systématiquement, qui peut parfois entraîner une exclusion sociale. Le complexe d’infériorité empêche toute prise de risque dans la vie professionnelle, sociale ou amoureuse.
Complexe d’infériorité, une peur constante
Quelles sont les conséquences d’un complexe d’infériorité face à la société ?
Si le complexe d’infériorité nous laisse penser que nous sommes moins bien que les autres, on pense aussi que les autres nous trouvent moins bien ! On a alors tout le temps l’impression que les gens se moquent de nous, nous trouvent nuls.
Quelles sont les conséquences d’un complexe d’infériorité pour la santé?
Ce complexe d’infériorité, peut entraîner des crises de tachycardie avec des difficultés à respirer. Un état qui conduit à fuir toute situation et qui peut générer du stress. Un cercle vicieux qui s’installe on a peur de parler devant les gens, on a peur d’un rendez-vous amoureux jusqu’à l’isolement total.
Comment lutter contre le complexe d’infériorité ?
Etablir une liste
Lorsque nous avons un problème de complexe d’infériorité, la première chose à laquelle nous pensons, est de consulter un médecin. Mais, il faut savoir que si c’est utile, on peut aussi commencer seul à travailler sur soi-même. Pour cela, il est nécessaire d’établir une liste, sur laquelle on note nos forces et nos faiblesses. Il est normal d’avoir des défauts, personne n’est parfait. Mais ce qu’il faut, c’est voir en nous nos traits positifs, nos qualités, ce qui fait de nous une personne unique. Il faut arrêter de toujours se comparer aux autres, car tout le monde est différent.
Les conseils issus des thérapies cognitivo-comportementales
La première étape est de comprendre les causes de son complexe. Il faut savoir accepter ses points faibles et remettre le défaut dans un contexte. Défocaliser, l’être humain est un ensemble de choses. Limiter le perfectionnisme. Si on est trop perfectionniste on a souvent des complexes. Il ne faut pas chercher à cacher son complexe. Il est essentiel de parler et de se confier. Savoir s’affirmer, dire ce que l’on a à dire sans se trouve bête. Demander à notre entourage nos qualités et nos défauts.