Alcool et grossesse : quels sont les dangers pour le bébé !

Alcool et grossesse : les risques pour le bébé et pourtant

Pourquoi il est dangereux de boire de l’alcool pendant la grossesse ?

Lorsque vous êtes enceinte et que vous buvez un verre d’alcool, la dose ingérée traverse le placenta. L’alcool se retrouve donc dans le liquide amniotique et dans le sang du fœtus. Par exemple, si vous consommez un verre de vin par jour, c’est donner à votre bébé 270 fois 10 grammes d’éthanol, soit 2,7 litres d’alcool pur ! Hors le foie du fœtus n’est pas encore capable de le métaboliser.

Alcool et grossesse : des femmes qui continuent en boire

Malheureusement, malgré les informations données sur les risques que peut engendrer l’alcool au bébé, nombreuses sont les femmes qui continuent à boire. Entre 2006 et 2013, 3 207 nourrissons, soit une naissance par jour, sont nés avec des conséquences liées à l’alcoolisation fœtale et 452 d’entre eux avec le syndrome d’alcoolisation fœtale, d’après la première estimation de la Santé publique France. Durant cette enquête, une femme sur 10, enceintes au moment de l’étude ou maman d’un enfant de moins de 5 ans, avoue avoir consommé de l’alcool de temps en temps lors de leur grossesse, bien que 60% d’entre elles étaient informées des risques que cela pouvait comporter.

Alcool et grossesse : quels sont les risques pour le bébé ?

Alcool et grossesse, les risques de malformations !

Les risques de l’alcool pendant la grossesse sont :

• Les malformations physiques pendant le premier trimestre
• Des retards de croissance lors des deux derniers trimestres
• Fausse couche
• Le bébé peut avoir des problèmes de poids et peser moins que la normale
• Des complications sur la croissance des différents organes du foetus
• Problème de développement psychomoteur
• Des risques de malformations cardiaques et neurologiques
• Des anomales du système nerveux central
• Un retard du développement intellectuel
• Une hyperactivité
• Des problèmes de comportements
• Des troubles du langage

Les bébés qui ont subi l’alcool pendant leur développement, ont souvent un visage dont le nez est aplati, les lèvres fines, les sourcils peuvent se rejoindre.

Alcool et grossesse : attention au syndrome d’alcoolisation fœtale

Le syndrome d’alcoolisation fœtale représente :

• Des anomalies de croissance
• Des anomalies faciales
• Des dommages du système nerveux central

Cela entraîne des troubles de la mémoire, des difficultés scolaires, des troubles cognitifs et du comportement. Le syndrome d’alcoolisation fœtale peut se manifester dès deux verres d’alcool par jour. Un syndrome qui touche entre 0,5 et 3,5 naissances pour 1000 par an.

Alcool et grossesse, à quel moment c’est le plus dangereux ?

L’alcool est un risque à n’importe quel moment de la grossesse ! Il est néfaste pour l’embryon au cours des deux premiers mois, lorsque les organes commencent à se développer. Mais également du troisième au neuvième mois de grossesse pour le fœtus. Il faut savoir que le cerveau du bébé se développe tout au long de la grossesse, à la naissance et même après ! Boire de l’alcool, impact la prolifération des neurones et leur migration qui débute dès le troisième trimestre. Ainsi que la myélinisation, qui est la conduction de l’influx nerveux dans le cerveau qui est ralenti.

Alcool et grossesse : peut-on boire occasionnellement ?

Un ou deux verres pendant la grossesse comportent des risques ?

Non et non ! Que ce soit occasionnellement, un ou deux verres au quotidien, il ne faut strictement pas consommer de l’alcool pendant la grossesse ! L’alcool est toxique pour le cerveau de votre bébé. Il ne faut donc pas prendre de risque à boire un verre.

Alcool et grossesse : comment s’en passer ?

Si vous êtes une bonne vivante et que vous aimez vos apéros entre amis, voici quelques astuces pour ne pas être frustrée pendant votre grossesse :

• Des bières sans alcool
• Un champagne spécial femme enceinte
• Des cocktails sans alcool

Mais si arrêtez de boire du jour au lendemain, même enceinte est trop difficile, il est important de vous confier à votre gynécologue pour être accompagnée et avoir du soutien. Vous pouvez également vous tourner vers SOS alcool femme, une association à l’écoute des femmes indépendantes à l’alcool.